Alexis nous a encore réveillés au milieu de la nuit pour nous partager le fait qu'il ne dormait pas, mais ça a duré moins longtemps et on a mieux dormi. Après le déjeuner qui a pris trop de temps et le rangement des bagages, c'est la course pour se rendre à la gare. Heureusement qu'elle n'est qu'à 10 minutes de marche!
C'est un départ pour Paris en ce lundi 18 août. On refait le trajet de TGV d'une heure et 7 minutes en sens inverse et on va directement à l'hôtel Ferney République. Chouette, ils acceptent de garder les bagages en attendant que la chambre soit prête! On peut donc se balader librement, direction tour Eiffel. On débarque au métro Trocadero et au détour d'une bâtisse, pouf, elle est là! Alexis déborde d'enthousiasme pour une fois. C'est très rare de le voir excité comme ça! Il fait deux fois le tour à la course d'un vendeur de porte-clés à l'effigie de la tour Eiffel en criant "elle est là!". Le monsieur le trouve très drôle. Il comprend que c'est la première fois qu'il la voit. On jase un peu avec lui, il est surpris d'apprendre qu'on parle français dans une partie du Canada. (C'est rare en France, mais je suppose qu'il vient lui-même d'ailleurs.) Il nous donne même un porte-clé gratuit!
Il nous place directement à l'endroit stratégique pour faire un effet de perspective avec la tour.
On descend tranquillement vers la tour, dont la base est maintenant entièrement encerclée par une grande clôture en verre. Il faut passer la sécurité comme dans un aéroport.
L'enthousiasme des enfants baisse un peu puisqu'il faut attendre environ 1 heure pour acheter les billets et monter. Heureusement qu'on a pas mal de trucs à grignoter dans mon sac, dont du pain. C'est vraiment leur aliment de base. Déjà en temps normal, mais en voyage c'est pire, sachant qu'ils sont plutôt difficiles sur la bouffe.
On choisit de se rendre en ascenseur, seulement au 2e étage plutôt que tout en haut.
Sur le plancher transparent, Alexis prouve encore une fois qu'il n'a pas le vertige. Aude est beaucoup moins sûre. Moi aussi. On vieillit faut croire!
On redescend par les marches et on se dirige vers le bateau-bus. Je suis trop fatiguée pour en profiter, mais c'est beau quand même. On voit le Louvre de dos, sans la pyramide que les enfants auraient aimé voir.
Alexis a l'air content, mais en fait il était fâché contre Aude qui lui courait après pour le prendre en photo!
On débarque 4 arrêts plus loin. On passe devant Notre-Dame de Paris. Les visites à l'intérieur ont repris il y a quelques mois suite à la reconstruction après l'incendie de 2019. La file pour rentrer est interminable. Ce n'était pas notre intention de toute façon.
On rentre tranquillement à pied vers notre hôtel situé près de la Place de la République. Je suis Antoine qui lui suit le GPS de son téléphone. Ça me va, je suis trop fatiguée pour réfléchir de toute façon!
En chemin, on achète deux burgers à 9 euros chacun dans un mini-resto dont c'est la spécialité. Les enfants affamés sont contents, mais quel gaspillage pour n'y mettre que du ketchup! Il est 15h. On est tout décalés dans nos repas aujourd'hui. On n'a pas vraiment dîné. Je mange des trucs achetés au Carrefour (l'épicerie) en arrivant dans la chambre.
Après une longue pause, on repart à pied. Aude s'amuse dans les jets d'eau. On marche le long d'un beau canal qui nous amène jusqu'au jardin botanique gratuit, situé devant le muséum d'histoire naturelle.








On fait juste un mini-tour puisque c'est bientôt la fermeture. On rentre en métro. Finalement, on aura quand même beaucoup marché durant cette unique journée parisienne. On avait pensé reprendre le bateau-bus, mais ça n'a pas adonné. On n'a pas du tout rentabilisé notre accès journalier, mais ce n'est pas grave. Antoine soupe (dîne?!) à la chambre et les enfants remangent aussi.
La chambre est plus grande que la précédente et tout en zig-zag. Malheureusement, j'ai encore oublié de prendre une photo. J'aurais surtout voulu photographier le minuscule ascenseur, où on rentrait maximum la grosse valise avec un enfant bien écrasé!
Le lit simple d'Alexis est tout au bout du zig-zag. Ça a sûrement facilité son sommeil d'être un peu plus isolé, ou alors c'est le décalage horaire qui se résorbe. En tout cas, il a bien dormi, sans nous réveiller, pour cette 3e nuit (en excluant l'avion).
On part encore plus tôt que la veille. Cette fois, pas question de déjeuner avant de partir! De toute façon, on a 3 heures 20 de train à faire, on aura amplement le temps de manger. On range et on quitte rapidement. On est d'avance pour une fois. Heureusement, le bus 91 est peu achalandé à 7h du matin. Trop tôt pour l'heure de pointe en France d'après moi (ou alors c'est à cause des vacances)! En tout cas, on ne gêne pas trop avec tout notre bagage.


Aude et moi on fait des achats à la gare de Lyon (qui est à Paris, faut pas se mélanger!). Antoine trouve qu'on prend trop notre temps puisque l'embarquement est bien entamé quand on revient. Ben quoi, on avait de l'avance pour une fois! Le trajet passe quand même vite jusqu'à Marseille. Le temps d'écran ça aide évidemment.
Une fois rendus, on laisse nos nombreux sacs dans un dépôt à bagages près de la gare. On dîne directement à la gare au fast food américain Carl Jr. (décidément!), puis on descend à pied vers la marina. J'adore cette ville! Même si c'est sale et qu'on manque constamment de se faire renverser par des vélos et des scooters qui roulent directement sur les trottoirs! Je m'en souviens plutôt bien, c'est quand même ma 3e visite à Marseille, dont un séjour d'une quarantaine de jours en 2012.
Malgré la chaleur, j'insiste pour qu'on dépasse la marina pour aller au moins voir la vue sur la Méditerranée. On se retrouve au parc du Pharo.





On mange une gl... euh, une crème glacée sur le retour. Aude veut s'acheter un souvenir, mais on ne trouve rien et finalement elle achète juste des élastiques à cheveux pour remplacer ceux qui sont tombés dans les douves du château de Chenonceau!
C'est déjà l'heure de retrouver Silvin, le chum de mon amie Hélène, qui nous ramène chez lui vers les montagnes. Il est propriétaire d'une compagnie de savons et de produits cosmétiques bio qui s'appelle Comme Avant. Il travaille au bureau de Marseille (ou plus précisément aux Pennes-Mirabeau) tous les lundis et mardis.
C'est parti pour un 2 heure - 2 heures et demi de route. C'est la première fois qu'on embarque dans une voiture depuis notre arrivée. On a droit à l'électrique pour ce trajet. On arrive chez eux à Saint-Julien-en-Champsaur, près de Gap, vers 18h30. Retrouvailles avec Hélène. Déjà 7 ans depuis que Silvin et elle nous ont rendu visite au Québec! Depuis, Stan (3 ans et demi) et Pia (10 mois) sont arrivés. C'est drôle puisque les enfants de Caro et Hélène, mes amies connues à Rimouski, sont du même âge et dans le même ordre gars-fille!
La vue est belle depuis le pallier de leur maison!

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