En compagnie d'amis québécois, suisses, scandinaves et anglais, dont certains habitent en Allemagne et ont un parcours assez compliqués (la compagnie Ericsson, pour laquelle Sylvain travaille - de même que le père d'Antoine à Montréal, est très internationale !), Denis et Sylvain ont logé aux appartements du téléphérique pendant une semaine. Vous pouvez voir les dits appartements au milieu de la photo, derrière le téléphérique. Faut vraiment aimer le ski pour prendre ce type de vacances. C'est spécial les villages alpins et tout l'emballage qui vient avec, c'est gros ! Je n'avais jamais vraiment côtoyé cette ambiance auparavant.
Après m'être blessé au genou il y a 3 ans, j'étais super nerveuse de refaire du ski. Et franchement, je suis rendue super moumoune. Je suis vieille ! J'ai déstressé au fil de la journée, mais je suis restée raide sur mes jambes. Plus de concentration que de plaisir, je dois avouer. Mais les paysages et la température étaient magnifiques. Comme Antoine n'avait pas fait de ski depuis plusieurs années, ayant préféré la planche, on est allés doucement, et surtout dans les pentes faciles (qui, il me semble, s'apparentent aux pentes moyennes que j'ai connues !)
Derrière Antoine, c'est la Suisse. On n'a pas pris cette piste, appelée le mur suisse, car c'est la descente balisée la plus à pic d'Europe. On est restés tout le temps du côté français, mais c'est drôle le principe de changer de pays en ski.
Dîner sur une terrasse au soleil.
Le lendemain, samedi, se résume en une longue journée de transport. Une navette gratuite nous a amené jusqu'à la petite ville de Morzine, où on a pique-niqué en attendant le bus pour Genève.
Rapide prise de vue de Genève, à partir de l'autobus. J'avais hâte de voir la fontaine. Je me souviens que ma mère m'avait raconté il y a longtemps que la fontaine du Vieux-port à Chicoutimi ressemblait à celle de Genève. C'est vrai, mais celle du Saguenay est plus petite.
En passant, on n'a pas plus eu à sortir nos passeports à la frontière au retour. Ça a été beaucoup plus long par contre, car c'était sur une autoroute, un samedi ensoleillé en début d'après-midi, mais le bus est passé devant les douaniers sans qu'aucun ne monte à bord.
Il était environ 10h15 quand on a grimpé dans la navette juste devant les appartements du téléphérique. Après 20 minutes de bus, 1 heure d'attente à Morzine, 2h30 de bus (ou plutôt de car comme disent les Français !), 4h de train, 10 minutes de bus et 20 minutes de marche, on est rentrés à Weidli vers 19h15. Aujourd'hui dimanche, on se repose avant notre semaine chargée !












































