dimanche 26 février 2012

Ski dans les Alpes

On est donc partis jeudi soir après le travail prendre l'autobus, puis le train pendant plus de 4 heures. On avait décidé de descendre à Martigny, puisque c'était proche de l'endroit où la station de ski se trouvait, mais proche à vol d'oiseau ne veut pas dire proche en auto. Apparemment, ça aurait pris seulement une heure en auto pour se rendre à Genève alors que là, ça leur en a plutôt pris une heure et demie jusqu'à Martigny. On est donc arrivés à Les Prodains, un tout petit village alpin près d'Avoriaz, passé 1 heure du matin, avec l'estomac un peu retourné par les routes de montagne. Lorsque Antoine et moi sommes arrivés en Suisse il y a presque 3 semaines, on se demandait s'il faudrait passer les douanes à la sortie du train, ou quelque part, mais on s'est fait dire par la suite que c'était seulement en voiture. J'avais donc hâte de voir. Faut croire qu'entrer en France de nuit par une route secondaire, ce n'est pas une grosse formalité, surtout quand la douane est au beau milieu d'un village. En fait, pour circuler entre la France et la Suisse (qui ne fait pas partie de l'union européenne), il faut une vignette sur le char, et ça semble être tout ce que les douaniers vérifient. Pas d'arrêt, et encore moins de question.

En compagnie d'amis québécois, suisses, scandinaves et anglais, dont certains habitent en Allemagne et ont un parcours assez compliqués (la compagnie Ericsson, pour laquelle Sylvain travaille - de même que le père d'Antoine à Montréal, est très internationale !), Denis et Sylvain ont logé aux appartements du téléphérique pendant une semaine. Vous pouvez voir les dits appartements au milieu de la photo, derrière le téléphérique. Faut vraiment aimer le ski pour prendre ce type de vacances. C'est spécial les villages alpins et tout l'emballage qui vient avec, c'est gros ! Je n'avais jamais vraiment côtoyé cette ambiance auparavant.
Après m'être blessé au genou il y a 3 ans, j'étais super nerveuse de refaire du ski. Et franchement, je suis rendue super moumoune. Je suis vieille ! J'ai déstressé au fil de la journée, mais je suis restée raide sur mes jambes. Plus de concentration que de plaisir, je dois avouer. Mais les paysages et la température étaient magnifiques. Comme Antoine n'avait pas fait de ski depuis plusieurs années, ayant préféré la planche, on est allés doucement, et surtout dans les pentes faciles (qui, il me semble, s'apparentent aux pentes moyennes que j'ai connues !)

Derrière Antoine, c'est la Suisse. On n'a pas pris cette piste, appelée le mur suisse, car c'est la descente balisée la plus à pic d'Europe. On est restés tout le temps du côté français, mais c'est drôle le principe de changer de pays en ski.

Les chalets qu'on voit sur le roc, c'est le village Alpin d'Avoriaz.
Dîner sur une terrasse au soleil.
Le lendemain, samedi, se résume en une longue journée de transport. Une navette gratuite nous a amené jusqu'à la petite ville de Morzine, où on a pique-niqué en attendant le bus pour Genève.

Rapide prise de vue de Genève, à partir de l'autobus. J'avais hâte de voir la fontaine. Je me souviens que ma mère m'avait raconté il y a longtemps que la fontaine du Vieux-port à Chicoutimi ressemblait à celle de Genève. C'est vrai, mais celle du Saguenay est plus petite.
En passant, on n'a pas plus eu à sortir nos passeports à la frontière au retour. Ça a été beaucoup plus long par contre, car c'était sur une autoroute, un samedi ensoleillé en début d'après-midi, mais le bus est passé devant les douaniers sans qu'aucun ne monte à bord.

Il était environ 10h15 quand on a grimpé dans la navette juste devant les appartements du téléphérique. Après 20 minutes de bus, 1 heure d'attente à Morzine, 2h30 de bus (ou plutôt de car comme disent les Français !), 4h de train, 10 minutes de bus et 20 minutes de marche, on est rentrés à Weidli vers 19h15. Aujourd'hui dimanche, on se repose avant notre semaine chargée !

Dernière semaine à Weidli

Dimanche 26 février. Dans exactement une semaine, ce sera déjà le temps de déménager à notre 2e ferme. Notre dernière semaine à Weidli s'annonce plutôt chargée, entre autres en raison des changements de plan des derniers jours. On était supposés travailler mardi, jeudi et vendredi, puis aller rencontrer les oncles d'Antoine (Sylvain, celui qui reste en Allemagne, et Denis, avec son fils Maxime, qui sont en voyage en Europe en ce moment) à Genève samedi. Sauf que mercredi matin, on a reçu un courriel comme quoi ils partaient en voiture plutôt qu'en train, et qu'ils ne seraient donc pas à Genève comme prévu. À la place, on a été invités à leur rendre visite à leur chalet de ski vendredi. Pour remplacer notre journée de travail du vendredi, on a travaillé mercredi après-midi et on devra faire une demie-journée de plus cette semaine. De plus, lundi, on aidera le père de Tobi qui déménage en échange d'un peu d'argent de poche. Les choses se sont bien arrangées, mais je m'aperçois que je n'aime pas du tout les changements de dernière minute !

Yves et Bettina sont repartis à Zürich. Ils ne seront pas à Weidli pour notre dernière semaine. Ça va être tranquille, surtout sans bébé ! En plus, je n'aurai plus la chance de pratiquer mon oreille à l'allemand, à moins que Tobi ne parle tout seul ! (Bon ok, avec le peu de mots que j'ai réussi à apprendre de toute façon, ça ne fera pas une grosse différence, mais quand même.) Mercredi dernier, c'était notre dernière soirée avec eux, on en a profité pour prendre une photo de groupe. De droite à gauche : Antoine (!), Tobi, Yves, moi, Bettina et Mia, sans oublier Meiki et Samba.

lundi 20 février 2012

Vue panoramique

Ceci est une vue panoramique sur le sommet d'une des montagnes de la chaîne des Churfirsten à 2200m d'altitude.

D'autres vues panoramiques à venir.

S.V.P. Dites moi quel format de vue panoramique vous préférez.

Merci.


Panorama 5                                                                    

La route de Weidli

Comme je vous l'ai déjà mentionné, le chemin pour descendre chez Tobi est assez impressionnant. J'avais envie de vous le montrer. Samedi, en rentrant de la montagne par l'autre côté de la rivière, on a pu en voir le tracé comme il faut vu que la neige avait passablement fondu. Quant on doit descendre en voiture, c'est par ici qu'il faut passer. Au détour de la grange,
il faut trouver la pancarte rouge et blanche, puis,
tourner vers la gauche pour ne pas rentrer dans les arbres,
pour ensuite suivre le chemin étroit en zig-zag.

Weidli en images

Bonjour ! Une autre journée de congé relaxe en ce lundi 20 février. J'en profite pour vous mettre quelques images de la ferme. Cette semaine, on travaille demain, de même que jeudi et vendredi. Samedi, ce sera la rencontre avec la famille Gendron (côté paternel d'Antoine) à Genève.

Ce qui ressemble à un paquet de petites branches, c'est en fait une plantation de jeunes arbres fruitiers, destinés à être vendus. En premier plan, un des tas de bois sur lesquels on a travaillé la première semaine.
Vendredi dernier, Tobi et Yves faisaient la taille des pommiers et des pruniers. Les gros arbres fruitiers, c'est pour leur consommation personnelle !
Meiki et Samba ! Le premier est un mélange de border collie avec 2 autres races dont je ne me souviens plus. C'est le chien de Tobi. Samba, le chien de Yves et Bettina, est un berger belge (et non allemand, ça se ressemble, mais c'est différent).
Les vaches ! Apparemment, Tobi préfère les vieilles races, autant pour les moutons que pour les vaches. Elles sont plus résistantes et ont un comportement plus « naturel » (genre savoir quelle plante est bonne ou toxique), en comparaison avec des races plus récentes, où la sélection artificielle a sans doute été plus forte. La viande est destinée à leur consommation ainsi qu'à la vente à leur entourage.
Les moutons dans leur enclos.
Les moutons au pâturage. (En hiver, ils sortent environ une demie-heure par jour, mais le reste de l'année, ils sont toujours dehors.)
La maison maintenant. Notre grenier frisquet, auquel on accède par les escaliers extérieurs, avec notre bordel et une cabane d'enfants qu'on a préféré laisser en place. On est très bien, mais ça prend beaucoup de couvertes.

Mia (la fille de Bettina et Yves) et moi dans le salon. J'aime bien le foyer ouvert, c'est cool.
L'autre côté du salon.
Bettina qui cuisine (très bien d'ailleurs !). On peut voir le dessus du gros poêle à bois. Le foyer dans le salon, c'est juste pour le fun. Ils partagent la même cheminée. La chaleur émise par le poêle réchauffe l'eau qui circule dans les murs pour chauffer la maison (ou quelque chose du genre, Antoine vous l'expliquerait mieux que moi). Si on ne chauffe pas pendant trop d'heures, la douche est froide ! L'été, ce sont des tuyaux sur le toit qui permettent d'avoir de l'eau chaude.
Pour finir, quelques vues de la ferme...





Homologues canadiens anglais

On dirait bien que nous ne sommes pas le seul couple en provenance du Canada dans les environs de Lütisburg !


dimanche 19 février 2012

Au sommet

Une fois arrivés en haut, on a presque automatiquement été attirés par ceci :Il faut dire que quand on est arrivés, il n'y avait que les traces de skieurs qui avaient monté de côté, et de loin, ça ressemblait à des escaliers. Plusieurs personnes sont passées après nous, mais nous à plusieurs endroits on calait. On leur a tapé le chemin. On voit d'autres gens parce qu'en réalité, on a pris les photos au retour... à l'aller on avait juste la chienne de marcher sur ce passage étroit, donc on s'est contentés d'avancer sans trop regarder.
Vue sur la station de ski avec le téléphérique qui arrive.On voit bien le chemin étroit. (En passant, j'insiste parce que je sais que ma mère va capoter. J'ai d'ailleurs beaucoup penser à elle la première fois qu'on est passés. Mais ce n'était pas si dangereux que ça. On dirait qu'au retour le fait que plein d'autres personnes soient passées rendait ça moins impressionnant. À l'aller, j'avais peur pour vrai, je ne me serais jamais couchée comme ça.)
Sommet à 2306 mètres !!!
Pancarte de directions avec la station météo en arrière plan. En passant, il y en a partout de ces pancartes en Suisse (voir la photo de Weidli dans le post « Villages avoisinants »). Elles donnent l'altitude et le temps pour marcher vers telle ou telle ville. Elles font environ 2 mètres de haut, ça vous donne une idée de l'épaisseur de neige.)

En arrière plan, c'est le lac Walensee.

Des planchistes, qui sont montés un peu après nous et qui nous ont remerciés d'avoir battu le sentier !
Une planchiste, vue à travers la clôture. Elle s'apprête à disparaître de notre vue dans la descente à pic. Juste de penser descendre à pied me levait les poils, je ne veux même pas imaginer en skis ou en snow.
Vue sur une ville dans la vallée.
De l'autre côté de la station de ski, il y avait un sentier, balisé celui-là, qu'on a fait après le dîner. Il s'était mis à venter un peu comme en témoigne cette photo d'Antoine déguisé en Musulmane. Remarquez la façon dont la neige est gelée sur le poteau.
Une bonne marche...
Comme la plupart des gens redescendent en skis, on a eu le loisir de prendre des photos un peu dans le train de montagne en revenant. Pas dans le téléphérique par contre, car on était quand même une douzaine. (Ce qui n'est rien comparé à l'aller. Je ne sais pas combien de monde ils mettent, mais on était tassés comme des sardines.)

Au croisement des 2 trains.
Voilà ! Ça a vraiment été une belle journée. On est rentrés sur l'heure du souper après avoir fait un petit arrêt et quelques commissions à Wattwil. La neige avait passablement fondu à Weidli. Aujourd'hui, dimanche 19 février, il pleut. Mais il annonce du soleil et des températures en haut de 0 pour les prochains jours.

À bientôt !

Comment le blog est créé

Voici un moment typique d'extrême concentration de la part de Sarah pour vous montrer le merveilleux voyage que nous faisons en ce moment.


Enfin les montagnes (et le soleil) !!!

Vendredi on a eu du temps clair pour la première fois, ce qui nous a enfin permis d'apercevoir Santis, la plus près des grosses montagnes, à partir de la ferme. Du village de Tufertschwil, juste au-dessus de Weidli, on peut même voir les Churfirsten, la chaîne des 7 montagnes pointues, où on s'est rendus hier. Une merveilleuse journée, je dirais ma préférée depuis le début du voyage.

Tobi, qui se rendait lui-même quelque part en montagne pour faire du snow, nous a laissé à Wattwil, nous économisant la marche, l'autobus et un peu de train. De là, on avait une quinzaine de minutes de train à faire, puis de l'autobus à partir de Nesslau, là où le train s'arrête. C'est super drôle parce que tout le monde se promène dans le train avec leurs skis, ou parfois leur planche ou même des fois avec leur luge. On était pas mal les seuls sans équipement. Derrière les gros autobus à deux étages, il y a un petit « trailer » pour mettre les skis ! À chaque arrêt, des gens embarquent et débarquent avec leurs skis. Faut dire que c'était samedi et qu'en plus il faisait super beau. Il y avait notamment pas mal d'ados, bien que des gens de tous âges étaient présents. (Comme je l'ai déjà dit, le système de transport en commun est efficace, donc j'imagine que les gens l'utilisent plus.) De notre côté, on avait décidé de débarquer à Unterwasser pour monter au plus haut sommet accessible des Churfirsten. D'abord, il fallait prendre le train de montagne, un petit wagon tiré par des câbles, pour arriver au premier pallier : Iltios, à « seulement » 1350 mètres d'altitude. Puis, le téléphérique nous amenait à Chäserrugg, l'autre station de ski à 2262 mètres.